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Instance de la bonne gouvernance: échec de l'élection des candidats

Aucun des neuf candidats pour l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption n’a été élu à l’issue de la plénière tenue, mercredi, au parlement.


Selon les résultats définitifs de l’opération de vote annoncés par le premier vice-président du parlement, Abdelfattah Mourou, les candidats n’ont pas obtenu la majorité requise des deux tiers des députés, soit 145 voix. Le nombre de voix déclarées a atteint 143, les bulletins blancs 10 et les bulletins nuls 6.


Mourou a fait savoir que la présidence du parlement va soumettre ses résultats au bureau de l’Assemblée, lequel décidera de la tenue d’une nouvelle plénière à ce propos et dont la date sera communiquée ultérieurement.


La plénière consacrée à l’élection des membres de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte corruption a débuté mardi matin avant d'être levée faute de quorum. Seuls 25 députés étaient présents. Elle a repris vers 13h15 en présence de 117 parlementaires.


L’ARP avait adopté en août 2017 le projet de loi relatif à l’Instance de la bonne gouvernance.


Le président du groupe démocratique à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Salem Labiadh, avait indiqué plutôt dans la journée que les différents groupes parlementaires sont parvenus à un consensus autour des neuf candidats de l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.


L’Assemblée des représentants du peuple avait publié le 14 mai dernier la liste définitive des 36 candidats en lice pour l'Instance de la bonne gouvernance dans les différentes catégories.


Selon l’article 35 de la loi organique portant création de l’Instance, le conseil de l’Instance regroupe neuf membres pour un mandat de 6 ans. Il s'agit d'un juge de l'ordre judiciaire, d'un juge de l'ordre financier, d'un juge administratif, d'un avocat, d'un expert comptable, d'un spécialiste en Sciences sociales, d'un expert en fiscalité ou contrôle administratif et financier, d'un spécialiste en Information et Communication et d'un membre de la société civile active dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. 
 

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